La malédiction de Kassandre (Service Press)

Titre : La malédiction de Kassandre
Auteure : Julianna Hartcourt
Maison d’édition : Élixyria
Date : 22 Septembre 2023
Papier : 18.90€
eBook : 5.99€

SERVICE PRESS

Résumé : Enfermée depuis sa naissance, Kassandre, la prophétesse de la reine Assia, n’a jamais connu la lumière réconfortante du soleil. Sa vie bascule brutalement lorsqu’un mystérieux et puissant étranger la délivre de sa prison et la conduit dans le royaume de la Néo-Zamoryä. La jeune femme solitaire, aussi inexpérimentée qu’un moineau, découvre plus qu’un nouveau monde. À la cour zamoryäne, nul ne lui fera de cadeau, surtout pas le capitaine Finlenn chargé de sa protection. Ce dernier, bien décidé à oublier son premier amour, envisage de se marier et ce n’est pas l’arrivée de cette astérienne dans le palais de son roi qui changera ses projets ?! Kassandre parviendra-t-elle à lever la malédiction qui pèse sur elle et à trouver le bonheur auquel elle aspire secrètement ?

Mon avis :

Déjà, je souhaite vivement remercier Julianna Hartcourt pour ce Service Press et pour sa confiance.

Kassandre n’a jamais connu la liberté. Enfermée depuis toujours, elle n’a aucune idée de ce qu’est le monde extérieur. Jusqu’au jour où un homme va la sauver de cette vie et l’emmener loin de sa cellule.

Il y a presque deux ans, j’ai découvert le premier tome d’Atlanteä de la même auteure. Ce livre racontait l’histoire de Cerise, une jeune femme vivant dans notre monde, qui se retrouvait propulsée dans un univers inconnu et en grand danger. Dans La malédiction de Kassandre, nous sommes dans une suite de cette duologie, mais il n’est pas nécessaire d’avoir lu les tomes sur Cerise pour comprendre l’histoire de Kassandre.

Commençons par le commencement avec Kassandre, après tout, le roman porte son nom. Je dois dire que j’ai bien apprécié ce personnage. Elle est assez naïve sur certains points et elle ne connaît presque rien, mais c’est logique par rapport à son histoire. Malgré tout, elle n’est pas une jeune femme qu’on peut aisément manipuler. Elle apprend vite, à son petit caractère et sait ce qu’elle veut. Pour tout ça, j’ai beaucoup aimé ses points de vue.

Avec elle, nous avons Finlenn… Dans le premier tome d’Atlanteä, je me souviens avoir adoré Finlenn, il était même mon personnage favori. Ici… Disons que j’ai été mitigé. À partir du moment où il sait ce qu’il veut, vers la moitié du roman je dirais, j’ai retrouvé le personnage que j’avais apprécié. Avant ça… disons que ces changements d’humeur, la facilité avec laquelle il accuse Kassandre de tous les malheurs du monde et son caractère m’ont fait lever les yeux à plusieurs reprises. J’aime l’idée des « je t’aime, moi non plus », mais là Finlenn m’a vraiment juste tapé sur les nerfs à plusieurs reprises…

Je suis assez curieuse de savoir ce qui se passera dans le prochain tome. On sait déjà sur qui cela se concentrera et je dois avouer qu’au moins un des deux personnages me rend très curieuse. Simplement, car on en sait très peu sur lui, j’espère donc qu’on sera dans sa tête, histoire de mieux le comprendre. En attendant, La malédiction de Kassandre est une fantasy intéressante à découvrir si vous aimez le genre !

Ma note : 3.5/5

Citation :

« L’esprit cotonneux et tourmenté, Kassandre décida qu’il était temps qu’elle regagne sa chambre et aille dormir. Elle aurait dû rejoindre Neräel pour la prévenir, mais elle n’avait pas le cœur de la déranger et elle préférait l’éviter pour l’instant. Elle s’apprêtait à retourner vers la fête qui se poursuivait, lorsqu’elle se prit un obstacle en pleine figure. Kassandre serait tombée à la renverse si une main ferme ne l’avait pas rattrapée à temps. En moins d’une seconde, elle se retrouva dans les bras de l’inconnu qu’elle venait de percuter.
En redressant la tête, elle se perdit dans le regard vert luminescent du capitaine qui ne sembla pas plus surpris que cela de l’identité de sa compagne.
— Je vous observe depuis tout à l’heure. Je me demandais ce que vous faisiez dehors alors que le bal commence à peine ?
Était-ce elle ou sa voix était étrange, comme plus rauque. Et pourquoi la dévisageait-il ainsi ?
— Vous lui ressemblez tellement. Je n’ai qu’à contempler votre visage pour m’imaginer que vous êtes elle.
Kassandre mit un temps infini à comprendre qu’il parlait de la reine Sylène.
Cette maudite femme !
— Je ne suis pas votre Sylène, répliqua-t-elle en essayant de se dégager de sa poigne. Lâchez-moi, capitaine.
Le Zamoryän s’exécuta sans s’éloigner pour autant.
— Je le sais bien. Vous êtes Kassandre, la nouvelle rose épineuse qui me tourmente le cœur.
À cette réponse éloquente, la jeune femme sourcilla. »