Rivalité sur glace (Service Press) / Kiss and Cry

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Titre : Rivalité sur glace
Titre VO : Kiss and Cry
Auteure : Keira Andrews
Maison d’édition française : Éditions Bookmark
Maison d’édition anglaise : KA Books
Date : 16 Octobre 2023
Papier : 19€
eBook : 6.99€

Résumé : Ils sont patineurs artistiques, ennemis depuis toujours… mais seraient-ils en train de faire fondre la glace ?
Henry déteste Théo Sullivan. Véritable coqueluche des juges, des fans et des entraîneurs, la vie semble trop facile pour lui, et il enchaîne aussi bien les sauts que les titres mondiaux en patinage artistique.
Alors quand Théo envahit son centre d’entraînement pour se préparer lui aussi aux Jeux olympiques, c’en est trop. Henry n’a plus qu’une idée en tête : le battre et lui ravir la médaille d’or.
Pourtant, le masque glacial qu’arbore Henry se fissure rapidement lorsqu’il réalise que l’insouciance de Théo n’est qu’une façade, et qu’il est bien plus complexe qu’il n’y paraît. De son côté, Théo découvre un jeune homme gentil, généreux, et bien trop sexy pour leur bien à tous les deux.
Leur attirance et leurs sentiments ne font que grandir, mais peut-on tomber amoureux de son plus grand rival ?

Les Jeux olympiques se rapprochent à grands pas et pour Henry c’est l’occasion de montrer qu’il peut gagner la médaille d’or. Son plus grand rival, sur la glace, n’est autre que Théo qui ne cesse de le surpasser. Alors, quand ce dernier arrive s’entraîner dans sa patinoire, avec ses coachs et aux mêmes séances que lui… c’est un cauchemar ! Mais cela lui permettra peut-être de se rendre compte que le Théo qu’il pensait détestait et peut-être loin du véritable Théo…

Il y a quelques années, je suis tombée amoureuse d’une animé qui s’appelle Yuri on Ice, où on suit un patineur artistique dans son entraînement et son quotidien de patineur. Autant dire qu’au vu de ça, j’étais plus qu’heureuse de pouvoir lire Rivalité sur glace, car j’ai retrouvé cette ambiance qui m’avait tellement plus dans l’animé.

Nous découvrons Henry qui n’a presque que le patinage dans sa vie. Il a quelques connaissances, sa famille et un chat qui gravitent autour de lui, mais la majorité de son temps et de ses pensées tournent autour du patinage. C’est sa passion et ce qu’il aime le plus au monde, c’est s’entraîner sur la glace. À l’inverse de lui, Théo est très sociable, il se lie d’ailleurs d’amitié très facilement avec presque tout le monde et n’a aucune envie de dédier sa vie entière au patinage. C’est quelque chose pour lequel il a des facilités et qu’il apprécie, mais ça s’arrête là. J’ai vraiment adoré la façon dont ils sont en opposition tout en se complétant à merveille.

Je dois avouer que j’ai préféré suivre Henry, notamment car il est assez renfermé et secret comme garçon, donc être dans sa tête c’est vraiment le comprendre de bout en bout. Pour Théo, ce n’est pas que je ne l’aie pas apprécié, c’est plutôt qu’il y a eu des moments (notamment durant les scènes spicy) où j’ai trouvé que le fait qu’il parlait tout le temps était… un peu trop.

En tout cas, ce que j’ai préféré dans ce livre, c’est l’ambiance. Les entraînements, les échecs, les réussites, l’angoisse de la première et seconde place, l’attente des notes, etc. J’ai trouvé la façon de tout amener vraiment très bien, après j’aurais peut-être aimé qu’on s’arrête un tout petit peu plus sur le problème qu’avait eu Henry avant le début de l’intrigue.

Oh, et j’ai vu, après ma lecture, que ce n’était pas vraiment le premier tome de cet univers, mais cela n’empêche absolument pas de profiter pleinement de l’histoire. On comprend facilement qu’un des couples que l’on croise durant l’intrigue était au centre du premier tome, mais comme on les voit peu et qu’ils ne parlent pas de leur rencontre ou de leur passé commun, ça ne donne aucune impression de manque.

« Il existe un dicton bien connu qui dit que l’exception confirme la règle. Mon principe n’avait jamais été de haïr mes adversaires. Comme la plupart des athlètes, je détestais perdre, surtout quand j’aurais pu faire mieux, mais parfois, j’admirais mes rivaux. Parfois, je les jalousais. Parfois, j’aurais aimé m’en faire des amis si j’avais eu le temps pour ça.
Mais pas Théodore Sullivan.
Je le détestais. Je le haïssais, le méprisais, l’abhorrais. J’aurais pu continuer longtemps comme ça, je possédais un excellent vocabulaire. »

« — Désolé ! Le décalage horaire.
Elle rit, en faisant cliqueter ses créoles dorées.
— Pourquoi ai-je l’impression que tu vas nous sortir cette excuse pendant un bon mois ?
— Parce que monsieur Webber t’a prévenue à mon sujet ? tentai-je en riant aussi. »

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