Un palais d’épines et de roses – Tome 4

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Titre : Un palais d’épines et de roses – Tome 4 : Un palais de flammes d’argent
Auteure : Sarah J. Maas
Maison d’édition : La Martinière Fictions
Collection : /
Date : 5 Novembre 2021
Papier : 21.90€ / 23€ (collector)
eBook : 15.99€

Résumé : Une année s’est écoulée depuis la fin des affrontements qui ont ébranlé Prythian. Mais bouleversée par les horreurs de la guerre et incapable de s’habituer à sa vie de Fae, Nesta ne se sent à sa place nulle part. Elle s’enfonce dans une spirale destructrice et refuse l’aide qu’on lui propose. Surtout celle de Cassian, avec qui elle est obligée de s’entraîner au combat, et pour qui elle nourrit des sentiments… ambigus. Pourtant, quand la menace d’un nouveau conflit obscurcit l’horizon, Nesta doit accepter d’affronter ses propres démons. Car elle n’est pas une Fae comme les autres. Transformée par le Chaudron lui-même, elle possède des pouvoirs indispensables à la survie de la Cour de la Nuit…

Ce livre… il m’a été très difficile de le commencer. Pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas le finir. Donc, tant que je ne lisais pas le premier chapitre, je ne me rapprochais pas de la fin. C’est une logique un peu stupide, je sais, mais c’est comme ça que je l’ai vécue. Car en quelques tomes, en quelques jours, ACOTAR a pris une place énorme dans ma vie et les personnages encore plus. Et il s’agit ici du dernier tome pour le moment… En VF, comme en VO. Et puis mon amour pour Rhysand n’est plus à prouver, mais à côté de ça, j’ai tout autant donné mon cœur à Cassian. Or, je savais bien que ce tome serait compliqué pour lui.

Nous sommes plusieurs mois après l’interlude du tome 3.5 et nous retrouvons Cassian alors qu’il doit aller voir Nesta. En effet, Feyre, mais pas que, s’inquiète pour elle et décide d’enfin faire bouger les choses. Pour cela, ils vont la contraindre à suivre un entraînement et à avoir un travail, en espérant qu’à travers tout cela, elle puisse retrouver goût à la vie.

De par le début, et le personnage en général, je comprends pourquoi Nesta a un caractère difficile. On la force à faire ce qu’elle ne veut pas, sous la contrainte et la menace tout en s’attendant à ce qu’elle remercie ceux qui la forcent. Elle se cache donc derrière sa carapace et, à cause de ça, j’ai eu du mal avec elle. Pas parce que je ne l’aimais pas, au contraire. Plutôt parce que je la comprenais et que je l’aimais. Elle est un personnage que j’adore et que j’ai adoré suivre dans cette saga. Tout autant, si ce n’est plus encore, que Feyre ! Mais, à côté, c’est parce que j’aime encore plus Cassian que j’avais peur pour ce tome, car elle le fait souffrir à plus d’une reprise à cause de sa façon de réagir.

Pour Cassian, justement, je ne pensais pas que mon amour à son égard puisse encore grandir. Et pourtant ! Il est définitivement mon coup de cœur de cette saga, désolé Rhysand qui passe second… Mais j’ai adoré Cassian, ce guerrier Illyrien au grand cœur qui est prêt à tout pour ceux qu’il aime, au point de se sacrifier au milieu de tout ça. J’ai aimé son histoire avec Nesta, la façon dont ça évolue en douceur côté sentiment, autant parce qu’elle ne lui rend pas les choses faciles, que parce qu’il ne se livre pas trop sur le sujet.

En dehors des deux protagonistes, plusieurs personnages font leur apparition dans ce tome. Déjà, il y a Emerie, que nous avions déjà pu voir dans le tome 3.5 et qui a été une bonne surprise. Une remarque de sa part me fait penser que nous la reverrons plus encore à l’avenir. Puis nous avons Gwyn, qui est un personnage que j’ai adoré. Forte, malgré les épreuves par lesquelles elle est passée, j’ai adoré la voir s’épanouir au contact de Nesta, et du cercle qu’elle crée autour d’elle. Et pour finir, à ma grande surprise, je parlerais… de l’endroit où vit Nesta. Oui, je parle d’une maison dans les personnages, car en sois le pavillon à son propre développement et je l’ai adoré ! Il m’a fait rire à plus d’une reprise et ça donne envie de vivre là-bas, chez lui.

L’intrigue, quant à elle, se déroule encore sur plusieurs mois. J’aime toujours autant cette impression de durée, qui nous place vraiment au cœur de la vie des personnages. On apprend avec eux, grandit avec eux, vie avec eux. C’est une sensation incroyable !

J’ai donc eu un véritable coup de cœur, sans surprise, pour ce tome. Si je devais classer les tomes d’ACOTAR, il serait sans doute mon deuxième favori, après le tome 2 qui reste à ce jour mon tome préféré.

J’ai apprécié le fait qu’il y ait une vraie fin aussi. Alors, certes, on sent qu’il y a une suite. Il reste des ennemis à combattre, des réponses à trouver, des mystères à comprendre et des révélations à faire. Mais pour autant, ce tome à une fin et c’est pour le mieux, car la suite risque de mettre… trois ans à sortir… Car l’auteure a prévu de sortir la suite de son autre saga, Crescent City, l’année prochaine, ce qui fait que le tome 5 d’ACOTAR risque de ne pas sortir avant 2025 en VO et donc un an plus tard en français. L’attente va être longue, bien trop longue et Velaris, ainsi que ses habitants, me manquent déjà…

« Les yeux noisette de Cassian avaient une expression implorante dans le soleil du matin et le vent soulevait ses cheveux noirs. Il semblait taillé dans la pierre par le vent de ces montagnes. Il était extraordinairement beau, d’une beauté différente de celle d’Azriel et de Rhys, une beauté brute, sauvage et implacable.
La première fois qu’elle l’avait vu, elle avait été incapable de détacher ses yeux de lui. Elle avait eu l’impression d’avoir passé sa vie au milieu de jeunes garçons et de se retrouver pour la première fois face à un homme. Tout en lui dégageait une virilité pleine d’assurance et d’arrogance. Cette sensation avait été enivrante et bouleversante, et tout ce qu’elle désirait depuis tant de mois, c’était le toucher, le sentir, le goûter. Approcher de sa force, s’élancer vers elle de tout son être, parce qu’elle savait que jamais il ne se briserait, ne vacillerait ou ne plierait. »

« Nesta regarda autour d’elle, mais ne vit aucune trace de Rhysand. Cassian était seul à son chevet.
Elle contempla pendant de longues minutes la pâleur inhabituelle de son visage et ses sourcils encore froncés comme s’il s’inquiétait pour elle même dans son sommeil. Le soleil teintait d’or ses cheveux noirs et illuminait en transparence le rouge et l’or de ses ailes.
Comme un chevalier veillant sur sa dame. Cette image sortie tout droit de l’un de ses livres d’enfant s’imposa à elle. Ou plutôt comme un prince guerrier couvert de tatouages à la poitrine musclée. »

« Jamais plus.
Jamais plus elle ne serait faible.
Jamais plus elle ne serait à la merci de qui que ce soit.
Jamais plus elle n’échouerait.
Jamais plus.
»

« — Et comment se passe l’entraînement ? demanda-t-il.
Le sourire qu’elle lui adressa était tout à fait franc.
— Très bien. Nous apprenons l’art d’étriper un homme, répondit-elle.
Lucien s’étrangla avec le thé qu’il avait dans la bouche et faillit le recracher sur elle. Cassian réapparut avec une tasse fumante qu’il tendit à Nesta.
— Comme vous vous en doutez, Nesta accomplit des prouesses, déclara-t-il fièrement.
Mor leva son verre dans un simulacre de toast.
— Étriper un homme est mon exercice favori, lança-t-elle. »

« Nesta rit.
Ce rire aurait pu être la foudre tombant sur Cassian tant il le bouleversa, un rire libre et lumineux, si différent de tout ce qu’il avait entendu d’elle qu’il fit ciller même Azriel. Un vrai rire. »

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