Un palais d’épines et de roses – Tome 3.5

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Titre : Un palais d’épines et de roses – Tome 3.5 : Un palais de glace et de lumière
Auteure : Sarah J. Maas
Maison d’édition : La Martinière Fictions
Collection : /
Date : 3 Octobre 2019
Papier : 15€ / 18€ (collector)
eBook : 10.99€

Résumé : Depuis la fin de la guerre qui a ébranlé Prythian, Feyre, Rhysand et leurs fidèles amis s’attachent à reconstruire la Cour de la Nuit.
Mais si le solstice d’hiver apporte une période de repos bien mérité, il semble que l’atmosphère festive ne parvienne pas à chasser les fantômes du passé…
Alors que le cœur de Feyre guérit peu à peu, ses sœurs et ses amis dissimulent des blessures encore profondes.
Et si le temps des batailles est bien révolu, les tensions perdurent et menacent une paix encore fragile.
Les cicatrices et les rancunes accumulées jadis auront-elles raison du fragile équilibre de ce nouveau monde ?

Le temps à un peu passé depuis la fin de la guerre contre le roi d’Hybern et le solstice d’hiver est presque là. C’est l’occasion de se retrouver en famille ou entre amis et de célébrer un de ses rares moments de paix.

Je vais commencer directement, pour moi, ce tome n’est pas un coup de cœur, même s’il n’en est pas loin, pour une simple raison : il n’y a pas véritablement d’enjeu. C’est plutôt comme un interlude. On découvre comment les personnages vivent depuis la fin de la guerre contre le roi d’Hybern et les conséquences que cette dernière a eu. Que ce soit mentalement, physiquement ou plus globalement l’impact que cela a eu sur Prythian. Et, à côté de ça, on a des indices sur la suite. Notamment vis-à-vis de Cassian et Nesta qui seront au centre du prochain tome si je ne m’abuse.

Justement, en parlant de ça, j’ai adoré le fait qu’il n’y avait pas que le point de vue de Feyre. Alors, notons-le bien, j’adore Feyre. Pour moi c’est une très bonne héroïne à suivre, elle a un bon caractère, une bonne façon de voir les choses, son évolution est très bien amené et elle n’est pas parfaite. Elle fait des erreurs, ne sait pas tout sur tout, se trompe à plusieurs reprises, etc. Pour autant, j’aime quand il y a plusieurs points de vue.

En premier lieu, ce tome regorge de la vision de Rhysand, qui avait déjà eu le droit à trois chapitres dans les tomes précédents. Ici, c’est bien plus conséquent et ça me fait toujours fondre de voir l’amour qu’il porte à Feyre et à tous ses proches. Il est à ce jour mon personnage favori de la saga, très vite rejoint par Cassian. Alors le voir ici, œuvrant pour que la paix continue, ça fait vraiment plaisir !

Mais ils ne sont pas les seuls à avoir voix au chapitre, Mor, Cassian et Nesta sont aussi de la partie. Alors, je sais que le prochain tome se centre sur Nesta et ainsi que sur Cassian, donc les voir dans cette interlude ne m’a pas surprise. Je me doutais que ça serait l’occasion d’amener leur histoire et ça n’a pas manqué. Même s’ils sont peu présents, ils amènent avec eux plusieurs détails. Comme leur façon de penser à l’autre, ou pour Nesta, la façon dont elle vit depuis la fin des conflits. Par contre, je ne m’attendais pas à voir Mor en tant que narratrice, mais ça a été un grand plaisir car j’adore son personnage et j’espère la revoir plus souvent. Peut-être puis-je espérer un tome sur elle à l’avenir ?

Même si ce livre n’est pas un coup de cœur, ça reste un tome que j’ai pris plaisir à lire. J’aime toujours autant l’univers d’ACOTAR, qui a déjà su se hisser dans mon top de saga favorite. J’adore les personnages, l’intrigue, l’évolution, l’univers, tous les petits détails et les relations. Alors, évidemment, lire un tome sur eux ça ne peut que me faire plaisir. Mais j’ai surtout hâte de commencer le prochain tome, qui se trouve aussi être le dernier à l’heure actuelle et ça me fait peur… J’espère que la fin ne sera pas trop frustrante, car la suite va se faire attendre un long moment…

« — Je sais ce que veut dire ce regard, mon salaud, coupa Cassian, et c’est n’importe quoi. Elle t’aime comme je n’ai encore jamais vu aimer personne.
— C’est parfois dur de penser qu’elle a choisi ce sort… qu’elle m’a choisi, avouai-je en regardant les champs de neige devant la maison, les aires d’entraînement et les maisons au-delà. Que nous n’avons pas été unis de force, comme ce fut le cas pour mes parents.
Le visage de Cassian devint inhabituellement solennel et il se tut un instant avant de répondre :
— Je suis parfois jaloux de votre bonheur. Je ne vous en voudrai jamais d’être heureux, mais votre histoire, Rhys…
Il passa la main dans ses cheveux tandis que son siphon rougeoyait, avant de reprendre :
— On nous a abreuvé de la splendeur, du mystère du lien d’amour pendant toute notre enfance et j’ai toujours cru que c’était de la foutaise, jusqu’au jour où je vous ai vus. »

« — Je ne peux pardonner à personne de te faire souffrir. »

« — Je te désirais déjà Sous la Montagne, lui dis-je alors doucement. Mais je croyais que c’était à cause de ces épreuves terribles. Après que nous l’avons tuée, alors que j’étais incapable d’avouer combien je me sentais mal, c’est à toi seul que je me suis confiée. J’ai toujours pu te parler. Je crois que mon coeur savait que tu m’appartenais longtemps avant que je l’aie compris. »

« Il avait déjà vu cette attitude chez Nesta. Une posture qu’il surnommait : ‘Je tuerai tous mes ennemis.’
Cassian avait donné des noms à au moins deux douzaines de ses poses. Ils allaient de ‘Je goberai tes yeux pour mon petit-déjeuner’ à ‘Je ne veux pas que Cassian sache que je lis des histoires obscènes’, sa préférée. »

« — J’aime bien ta sœur, déclara-t-elle.
Rares étaient ceux qui appréciaient Nesta.
Amren leva les yeux vers moi comme si j’avais pensé tout haut.
— Je l’aime bien parce que ceux qui l’apprécient sont plutôt rares. Je l’aime bien parce qu’elle n’est ni facile à vivre, ni facile à comprendre. »

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