Un palais d’épines et de roses – Tome 3

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Titre : Un palais d’épines et de roses – Tome 3 : Un palais de cendres et de ruines
Auteure : Sarah J. Maas
Maison d’édition : La Martinière Fictions
Collection : /
Date : 7 février 2019
Papier : 21.90€ / 22.00€ (collector)
eBook : 15.99€

Résumé : Devenue Grande Dame de la Cour de la Nuit, Feyre a offert son cœur à Rhysand.
Après la trahison de Tamlin, pourtant, la jeune femme n’a eu d’autre choix que de suivre celui-ci à la Cour du Printemps, qu’elle considérait autrefois comme sa maison.
Mais Feyre n’a qu’une idée en tête : découvrir ce que manigance Tamlin, qui s’est rangé aux côtés du roi d’Hybern, et rentrer au plus vite a la Cour de la Nuit.
Car la guerre contre Hybern est imminente, et Feyre et Rhysand doivent à tout prix rallier les Grand Seigneurs à leur cause…

Mon avis :

Au vu du tome deux qui avait été un véritable coup de cœur intersidéral et du final qui m’avait laissé beaucoup de questions, j’étais obligé d’enchaîner sur le tome 3 d’ACOTAR. Et quel tome, encore une fois !

Feyre, qui avait enfin trouvé sa place au côté de Rhysand et à Velaris, est obligé de faire croire à Tamlin que son âme sœur l’a manipulée pour qu’elle reste à ses côtés. De ce fait, elle se retrouve de nouveau à la Cour du Printemps, sans pour autant retrouver sa joie d’autrefois. Car la rancune qu’elle porte à Tamlin et Ianthe est de trop grande. Et, à côté, Rhysand et ses amis qui sont presque devenus une famille pour elle, ainsi que ses sœurs lui manquent beaucoup. D’autant plus qu’elle les avait laissés dans une situation délicate et qu’elle ne sait pas dans quel état elle va les retrouver, si tant est qu’elle puisse repartir là-bas.

Comme pour les deux premiers tomes, je trouve que cette suite d’ACOTAR est très dense. Il se passe beaucoup de choses entre ses pages et tout cela est éparpillé sur des semaines et des semaines en termes de chronologie. Ce qui est incroyable, car j’ai l’impression d’avoir lu plusieurs tomes, alors qu’en vérité il n’y en avait qu’un. Et ce dernier m’a fait passer par toutes les émotions.

Retrouver Feyre a été un plaisir, même si elle est obligée de jouer un rôle qui ne lui correspond plus. Celui de la jeune femme docile, apeurée et délicate, que Ianthe avait eu l’espoir de façonné. Mais ce n’est plus Feyre, qui est maintenant entraîné, qui a retrouvé goût à la vie et qui s’est forgé une famille soudée bien plus au nord de Prythian. J’ai aimé voir sa façon d’agir chez Tamlin, que ce soit avec lui, Ianthe ou même Lucien et les autres personnages présents. Mais j’avais surtout hâte de la voir rentrer chez elle pour retrouver son âme sœur et tous les autres personnages auxquels je m’étais attaché.

Ne pas avoir Rhysand durant le début du livre a été assez troublant. Il était un peu là, de par son lien avec Feyre, mais c’était différent et sa présence m’a beaucoup manqué. Sans doute car je me suis énormément attaché à lui, à son histoire et à sa façon d’être durant le tome précédent. Il est clairement mon personnage favori de toute cette saga jusqu’ici, alors je ne pouvais qu’espérer que Feyre aille le retrouver vite.

Surtout qu’à côté de ça, commencer ce tome trois veut dire retrouver Tamlin. Depuis le tome 1, je veux défendre Tamlin car je suis sûre qu’avec la bonne évolution ça peut devenir un bon perso. Un personnage qui aura fait plus que son lot d’erreurs et qui aura beaucoup à faire pour se racheter, mais quand même. Ça change des personnages lises et qui sont foncièrement blancs ou foncièrement noirs. Malgré tout, dans ce tome c’est principalement de l’exaspération et de la colère que j’ai ressentie à son encontre…

Fort heureusement, à un moment dans le tome, nous retrouvons tous les autres personnages et cela m’a totalement ravi. Retrouver Cassian, notamment, a été un vrai bonheur. Car, tout comme Rhysand, il fait partie de mes personnages favoris. Et ce tome me l’a à nouveau confirmé et il me tarde de lire la suite pour voir comment il va évoluer. J’ai aussi adoré retrouver Azriel, qui m’a fait beaucoup de peine dans ce tome et pour qui j’espère certaines choses.

Avec eux, il ne faut pas oublier les femmes et quel plaisir de revoir Mor. Elle est toujours un personnage que j’aime et certaines révélations à son sujet m’ont fait très plaisir. J’ai hâte de voir comment tout cela va évoluer pour elle. Amren, de son côté, a été une présence constante qui m’a plu aussi, même si je suis moins attaché à elle qu’aux autres du groupe.

Et pour finir, il y a maintenant les sœurs de Feyre qui sont au centre de l’intrigue. J’aime toujours follement Nesta, qui est un personnage qui a énormément de potentiel. J’espère qu’elle sera bien plus mise en avant dans les futurs tomes. À côté de ça, j’aime moins Elain qui est plus passive, même si elle a une bonne évolution ici. Je me demande aussi, en termes d’histoire de cœur, ce qu’elle va devenir car ça semble assez compliqué pour elle ici.

En tout cas, c’était un véritable plaisir de continuer ma découverte d’ACOTAR. J’aime toujours autant la plume et la façon dont l’histoire évolue. Les révélations, en termes d’histoire, de personnage ou par rapport au passé, me plaisent beaucoup aussi. Certaines choses sont aussi laissées en suspens à la fin, ce qui me fait plaisir car ça veut dire qu’il y aura encore des surprises dans les prochains tomes. Et il me tarde de me plonger dans la suite !

Ma note : 5/5
♥ Coup de cœur ♥

Citations :

« Je me demandai si Tamlin pensait aussi à cet autre jour lors duquel, plusieurs mois auparavant, j’avais également porté une robe blanche et marché sur un tapis de fleurs.
Ce jour où celui qui m’était véritablement destiné m’avait secourue quand je m’étais refusée à épouser Tamlin, car je savais au plus profond de moi-même que ç’aurait été une terrible erreur. J’étais alors persuadée d’être indigne de Tamlin et je ne voulais pas lui imposer le fardeau des remords qui me minaient. Rhys m’aurait laissé épouser son rival s’il avait pensé que je souhaitais cette union. Il voulait que je sois heureuse même si ce bonheur devait le tuer. Mais quand je m’étais dérobée, il m’avait secourue. Et il m’avait aidée à guérir. »

« Une ombre atterrit devant nous, et la glace se fissura sous ses pieds.
Non, pas une ombre… un guerrier illyrien.
Sept siphon rouges brillaient sur la cuirasse noire de Cassian quand il replia ses ailes. Le grondement qu’il lança a Eris vibrait d’une rage décuplée en cinq siècles.
Il n’était ni mort ni blessé, et ses ailes étaient intactes et vigoureuses.
Un sanglot s’échappa de mon bâillon. Les siphons de Cassian scintillèrent en réponse.
Un nouvel impact fissura la glace derrière nous et des ombres se disséminèrent dans son sillage.
Azriel…
Je pleurais à présent comme si un barrage venait de rompre en moi à l’arrivée de mes amis. À la vue d’Azriel, lui aussi vivant et rétabli. »

« — J’étais épris de Feyre longtemps avant qu’elle ne réponde à mes sentiments, reprit calmement Rhys.
— Quelle chance vous avez eue d’obtenir finalement satisfaction, ironisa Lucien en croisant les bras.
Je fermai les yeux une seconde. Cassian et Azriel s’immobilisèrent dans l’attente d’un ordre.
— Je ne vous le direz qu’une fois, déclara le Grand Seigneur de la Cour de la Nuit sur un ton qui fit tressaillir Lucien. Quand j’ai su que Feyre m’était destinée, j’ai décidé que si elle était plus heureuse avec Tamlin… je m’inclinerais.
— Vous êtes venu chez nous et vous l’avez enlevée le jour de ses noces.
— J’étais sur le point d’annuler la cérémonie, intervins-je en faisant un pas vers Lucien. Et vous le saviez.
Rhysand ne laissa pas à Lucien le temps de répondre.
— J’étais prêt à laisser mon âme sœur à un autre homme. J’étais prêt à accepter ce mariage s’il faisait le bonheur de Feyre, mais pas à la laisser souffrir et dépérir. Et quand cette ordure a saccagé son cabinet et l’a enfermée dans ce palais…
Ses ailes surgirent dans son dos et Lucien sursauta.
Rhys découvrit ses dents et je restai tremblante devant le pouvoir ténébreux qui déferlait dans les angles de la salle.
— Mon âme sœur trouvera peut-être en elle la force de lui pardonner, de vous pardonner ce que vous lui avez fait subir. Mais moi, je n’oublierai jamais la terreur qu’elle a ressentie ce jour-là, gronda-t-il. »

« — Faites en sorte de laisser ce monde meilleur… que vous l’avez trouvé. »

« Je t’aurais attendue cinq cents autres années. Ou mille. Et même si notre vie ensemble touche à son terme… cette attente en valait la peine. »

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