Crescent City – Tome 1

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Titre : Crescent City – Tome 1 : Maison de la terre et du sang
Auteure : Sarah J. Maas
Maison d’édition : De Saxus
Collection : /
Date : 12 Mai 2021
Papier : 24.90€ / 29.90€ (relié)
eBook : 14.99€

Résumé : Liés par le sang.
Tentés par le désir.
Déchaînés par le destin.

Bryce, une jeune femme mi-fae, mi-humaine, a une vie parfaite : elle travaille la journée chez un marchand d’antiquités qui vend des artefacts magiques et fait la fête toute la nuit avec ses amis en savourant chaque plaisir qu’offre Lunathion – plus connue sous le nom de Crescent City. Mais un jour, un terrible meurtre va venir ébranler les fondations de la ville, de même que le monde de Bryce.
Deux ans plus tard, son travail ressemble à une impasse et elle se plonge dans l’oubli en écumant les clubs les plus fameux. Mais lorsque le meurtrier frappe de nouveau, Bryce se retrouve entraînée dans l’enquête et doit faire équipe avec Hunt, un mystérieux ange déchu dont le passé noir hante chacun de ses pas. Ce dernier est l’assassin personnel des archanges et il doit protéger la jeune femme, même s’il lui porte peu d’intérêt.
À la recherche de la vérité, Bryce et Hunt vont apprendre à se connaître et vont explorer les bas-fonds de la ville jusqu’aux niveaux les plus sombres de l’Anfer où des choses qui dormaient depuis des millénaires se réveillent…

Après avoir lu tous les tomes d’ACOTAR, Un palais d’épines et de roses en français, j’ai eu envie de continuer ma découverte des livres de Sarah J. Maas. Je voulais savoir si mon coup de cœur pour ACOTAR était lié uniquement à l’univers et aux personnages, ou si c’était un tout avec la plume de l’auteure, sa façon de raconter l’histoire, d’amener les événements, etc. Je me suis donc lancé dans une autre de ses sagas, Crescent City.

Nous découvrons Bryce, une jeune femme mi-Fae, mi-humaine qui vit une vie assez tranquille. Enfin, aussi tranquille que possible quand on fait la fête très souvent, quand on a une consommation d’alcool et de drogue assez élevée et qu’on se retrouve au centre d’un problème relativement dangereux et meurtrier. En effet, plusieurs morts vont avoir lieu à Crescent City et Bryce va se retrouver mêlé à l’enquête pour trouver l’identité du tueur.

Déjà, nous sommes dans un univers plus ou moins différent d’ACOTAR. Il est toujours question de Fae, mais plus seulement. Ici nous avons des lycanthropes, des tritons, des sylphes, mais aussi des anges par exemple. Donc un panel de personnages encore plus diversifié, le tout dans un univers plus moderne. Oui, il y a de la magie, mais pour autant il y a internet ou d’autres outils de notre monde. Et le mélange marche très bien je trouve.

Le personnage de Bryce, je l’ai adoré ! Elle est complexe, d’un côté nous avons le fait qu’elle est une fêtarde, d’un autre nous avons une jeune femme réfléchie, qui a sa part de mystère et de problème et qui a le cœur sur la main. C’est une héroïne que j’ai adoré suivre et qu’il me tarde de retrouver dans la suite !

Avec elle, nous avons Hunt, un ange déchu qui va devoir jouer les rôles de garde du corps pour Bryce, face au tueur qui rôde dans l’ombre. Entre Hunt et Bryce, c’est loin d’être un coup de foudre, ou alors dans le mauvais sens du terme. Ils ne s’apprécient pas, prennent un malin plaisir à pousser l’autre dans ses retranchements, etc. J’ai beaucoup aimé leur duo, qui m’a fait passer du rire aux larmes à plus d’une reprise et qui, au fil des pages, marche de mieux en mieux. On apprend à les connaître, ensemble et séparément et c’est un plaisir. J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié le personnage de Hunt !

Pour mon plus grand plaisir, dans cette saga comme dans les derniers tomes d’ACOTAR, nous n’avons pas qu’un seul point de vue. Si Bryce a le plus grand nombre de chapitres à son actif, Hunt la talonne de prés, mais d’autres personnages ont aussi le droit à une mise en avant. C’est notamment le cas de Ruhn, sans doute mon personnage préféré de ce tome 1. Il s’agit du demi-frère de Bryce et j’ai adoré chacun de ses passages. On sent qu’il est plus que l’apparence qu’il laisse voir au monde et son amour pour Bryce est plus que sincère, ce qui m’a beaucoup touché.

Mais Ruhn n’est pas le seul personnage que j’ai aimé dans ce premier tome. J’ai adoré Danika, la meilleure amie et Bryce qu’on rencontre très tôt dans le tome. Elle est incroyable, c’est le genre de personnage que j’aurais aussi adoré en protagoniste. Elle est forte, elle a des secrets et quand elle aime, elle ne le fait pas à moitié. J’ai vraiment un énorme coup de cœur pour elle. Tout comme pour Lehabah qui est un amour et qui méritait encore plus de passage pour elle, tant elle apporte de la joie dans ces moments-là. Il y a aussi Connor, qui m’a beaucoup touché et que j’aurais adoré voir bien plus.

Outre les personnages, dans ce tome qui fait presque mille pages, l’intrigue à une grande place. L’enquête qu’on suit avec Bryce et Hunt, ainsi que d’autres personnages, se prolonge sur plusieurs semaines et, comme dans ACOTAR, j’ai aimé cette sensation de durée. Il n’y a pas une histoire qui commence et finit en deux jours, durant lesquels tout le monde tombe amoureux et chacun à son happy end. Non. Ici, il faut du temps aux personnages pour apprendre à se connaître, s’apprivoiser, se rapprocher et une fois que c’est fait, il y a souvent de nouvelles complications qui s’ajoutent aux anciennes. C’est pareil pour l’enquête, ils ne trouvent pas d’indice en trois minutes, pour ensuite trouver l’identité du coupable en quelques heures. Il leur faut du temps, des fausses pistes, des mystères qu’ils ne comprennent pas tout de suite, etc. Et j’adore ça !

C’est donc avec un énorme coup de cœur que je finis ce premier tome de Crescent City. D’ailleurs, cela me fait peur pour le second tome. Car j’avais espéré des fins à la ACOTAR, où même si on sent qu’il y a une suite qui doit arriver, on a quand même un semblant de fin. Ici, c’est le cas aussi… Jusqu’à l’épilogue qui lance une nouvelle intrigue et jette une bombe sur nous qui ne peut que nous donner envie de lire la suite au plus vite. Si la fin du tome 2 ressemble un tant soit peu à ça, j’ai peur que l’attente pour le tome 3 soit frustrante au possible !

“— Je ne savais pas que papounet se souciait de ma sécurité. » Ç’aurait été une première.
« Ce n’est pas le cas » les lèvres de Ruhn se pincèrent ; son piercing d’argent suivit le mouvement. « Mais je me fais l’effort de l’obliger à s’en soucier. »
La jeune femme considéra ses yeux bleus — la rage qu’ils affichaient n’était pas dirigée contre elle.”

“Isaïe sonna une troisième fois. « Peut-être qu’elle n’est pas là.
— Elle est là. », fit Hunt. Son odeur s’attardait encore sur le trottoir, un mélange de lilas et de noix de muscade, plus quelque chose qu’il n’arrivait pas à situer — quelque chose comme la lueur des premières étoiles à la tombée de la nuit.
Et en effet, un instant plus tard, une voix féminine soyeuse — qui n’appartenait clairement pas à la propriétaire de la galerie — crépita dans l’interphone. « Je n’ai pas commandé de pizza. »
Malgré lui, malgré le tic-tac de son horloge mentale, Hunt s’étouffa de rire.
Affichant un sourire charmeur, Isaïe fit bruire ses ailes blanches et dit dans l’interphone : « Nous sommes de la 33e Légion. Nous venons voir Bryce Quinlan. »
La voix se tendit. « Je suis avec des clients. Revenez plus tard. »
Hunt était à peu près sûr que ça voulait dire Allez vous faire foutre.”

“Les narines de l’ange se dilatèrent. « Je vais faire tout ce qu’il faut pour résoudre cette affaire. Même si ça m’oblige à vous attacher à une putain de chaise jusqu’à ce que vous ayez écrit ces putains de listes. »
Elle sourit d’un air suffisant. « Du bondage. Super. »
Les yeux de Hunt s’assombrirent. « Ne. Me. Faites. Pas. Chier.
— Ouais, ouais, vous êtes l’Umbra Mortis. »
Ses lèvres se retroussèrent. « Je me fous du nom que vous me donnez, Quinlan, dès lors que vous faites ce qu’on vous demande de faire. »
Putain de do-minable.
« L’immortalité, ça doit être long avec un bâton géant dans le cul. »”

“La jeune femme eut le culot de relever la manche de sa veste en cuir, de jeter un regard noir à son poignet nu — comme pour regarder une putain de montre — et de dire : « Vous avez deux minutes de retard. »
Il allait l’étranger. Quelqu’un aurait dû s’en charger depuis bien longtemps.”

“Light it up.”

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