Le choix

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le-choix-680899Titre : Le choix

Auteur : H.V. Gavriel

Maison d’édition : Textes Gais

Collection : /

Date : 18 Septembre 2015

Papier : 9.95€

eBook : 2.99€

Résumé :

Ceci est l’histoire d’Ashford William Turner, moitié Ash, moitié Bill, le garçon qui comprend mieux les chiffres que les gens. Qui n’arrive pas à choisir entre vanille et citron.

C’est aussi l’histoire de Brian, dont les yeux verts ont ravi son cœur, et de Mina qui partage son lit. Aujourd’hui est un grand jour, pour Ash, Brian et Mina, ces trois amis d’enfance devenus adultes : le jour où Ash devra faire un choix.

Mon avis :

Ash est un jeune homme sportif, qui est du genre populaire. Mais ce n’est que son aspect extérieur. Intérieurement Ash préfère se fier aux chiffres plutôt qu’aux gens. Depuis plusieurs années il côtoie Brian, un garçon très proche de lui, et Mina leur meilleure amie. Ces trois amis sont inséparables. Ash va se rendre compte que dans la vie il doit faire des choix, parfois simples parfois très dur, et ces choix vont le suivre tout le temps. Et c’est parce qu’il doit faire un choix important pour lui, qu’Ash se retrouve au pied du mur, obligé de choisir ce qui peut vraiment le rendre heureux.

J’ai beaucoup aimé découvrir le personnage d’Ash. Un personnage qui, en apparence, peu sembler sur de lui, mais qui est en vérité quelqu’un qui a besoin de temps et qui est du genre discret. Au niveau des trois personnages principaux, j’ai été touché autant par Ash que par Brian. Même si pour Brian, je l’ai hais à un certain moment de l’histoire… Par contre j’ai vraiment du mal avec Mina, même si je peux aussi comprendre que ce ne soit pas facile pour elle.

C’est une histoire assez courte, mais raconté avec douceur par le point de vue d’Ash. Les émotions sont présentes, très fortes, soutenue par la plume d’HV Gavriel qui arrive toujours à m’émouvoir.

Ma note : 4/5

Citation :

« Mes mots moururent dans ma gorge avant de franchir mes lèvres. Qu’aurais-je pu dire ? Que ce désir était une joie, mais aussi une souffrance ? Que si j’avais pu l’enlever de mon cœur, de mon corps, je l’aurais fait, pour n’être plus que le garçon normal sportif et un peu sot, que tout le monde voyait en moi ? Que je l’aurais fait quand bien même cela aurait été pire qu’une amputation, une mutilation de moi-même ? Je ne savais pas quoi dire à Brian, alors je ne dis rien, et tendis juste la main pour caresser sa poitrine, et les doux poils sombres qui tapissaient le creux entre ses pectoraux.
— Ça ne fait rien, Ash. Ça ne fait rien si tu ne peux pas le dire. Moi je t’aime. Je t’aime comme ça, depuis longtemps. Je te désire depuis longtemps. J’aime ta peau claire et les taches de rousseur sur ton nez. J’aime tes yeux noisette si chaleureux, si doux, et cette lueur perplexe et étonnée que j’y vois souvent, comme si la vie et les gens étaient une perpétuelle source de surprise pour toi. J’aime ton corps souple et musclé de sportif. J’aime tes lèvres charnues et si douces et ton sourire. C’est comme un arc-en-ciel après l’orage. J’aime que ton sourire soit si rare et qu’il ne brille presque que pour moi. Tu me plais, Ashford William Turner, tu me plais infiniment ! »

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