Dragon noir – Tome 1 (Service Presse)

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Titre : Dragon noir – Tome 1 : Cœur de flammes
Auteure : Ariane L. Aodael
Maison d’édition : Bookmark
Date : 24 Janvier 2024
Papier : 23€
eBook : 6.99€

Résumé : Enfermé depuis toujours, haï de son père pour une raison qui lui est inconnue et vivant malgré lui dans l’ombre de son frère aîné, Gottfried est un prince prisonnier de son propre château.
Après vingt années de captivité, le prince Gottfried est enfin libre. Ou presque. Avec une moitié de plan et beaucoup d’optimisme, il compte bien prouver sa valeur et gagner sa place aux côtés de son frère en affrontant lui aussi un dragon.
Sa cible ? Le redoutable dragon noir dont la seule mention suffit à faire trembler le royaume. Et alors qu’il prend la route vers la montagne, Gottfried ne se doute pas un instant que c’est le dragon qui le trouvera le premier. Ni que c’est cette terrible créature qui va lui sauver la vie.
Grièvement blessé, Gottfried n’a d’autre choix que de passer l’hiver dans l’antre du dragon. Un dragon qui se révèle étonnamment bien plus humain que prévu…
Alors que la menace d’une guerre plane sur le royaume et que la liberté du prince repose sur le succès de sa quête, il n’est qu’une certitude qui demeure : tomber amoureux de l’ennemi n’est pas une bonne idée.

Si je ne devais garder qu’un seul genre de lecture, ça serait sans aucun doute la Fantasy. Et autant dire que j’ai tout de suite craqué sur la couverture de ce roman !

Gottfried est un jeune homme doux, bienveillant et qui n’a jamais vraiment été libre. Alors qu’il souhaite prouver qu’il peut être un guerrier, au même titre que le reste de son peuple, il décide d’aller affronter un dragon. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu…

Wilhelm est un dragon craint par le peuple de Gottfried, mais plutôt que de tuer le jeune prince, il va le sauver et prendre soin de lui.

J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages… Gottfried est foncièrement gentil, et c’est le genre de héros que je n’aime pas suivre, car je les trouve trop niais et ils me tapent sur les nerfs. Wilhelm est déjà bien plus mon genre, mais… c’est un dragon. Pas un humain, qui a une forme de dragon, mais bel et bien un dragon de naissance. Ça m’a quelque peu bloqué dans ma lecture…

En-dehors de ça, j’ai adoré la plume de l’auteure. C’était fluide et très agréable à lire. Il me semble que c’est son premier roman, clairement même si j’ai été mal à l’aise dans celui-ci, je la suivrais pour voir ce qu’elle publiera d’autres à l’avenir.

« — Je te remercie, dit-il sincèrement. Pour tout ce que tu as fait pour moi. D’avoir sauvé ma vie au péril de la tienne, de m’avoir soigné et traité avec tant de respect et de douceur. De me porter parce que je ne peux pas marcher. De tous ces efforts que tu fais pour moi, cette apparence que tu prends, ce vêtement que tu portes, ces couverts que tu utilises. Pour le bain que tu m’as offert, la tunique, la nourriture… et la chaleur dont je ne me lasse pas.
— Tu me remercies de t’avoir enlevé ? releva Wilhelm avec un petit sourire qui laissait apparaître un croc.
— Disons… de m’avoir enlevé sans me dévorer, corrigea Gottfried. Je dois avouer que mes cauchemars ne se déroulaient pas vraiment de la sorte et je m’imaginais un sort bien pire que cela… Tu es un être redoutable, mais tu n’es certainement pas cruel. J’en regrette toutes les pensées que j’ai pu avoir à ton encontre jusque-là, et je te présente mes excuses pour toutes ces craintes infondées.
En réponse, le dragon laissa échapper un petit rire amusé accompagné d’un nuage de fumée, pour le plus grand bonheur de Gottfried qui le regarda avec de grands yeux. »

« — De plus, ajouta-t-il, je ne serais pas resté à attendre de me faire massacrer. J’aurais craché des flammes pour faire reculer ces hommes le temps de m’envoler et de t’emporter avec moi. J’aurais condamné l’entrée basse de la caverne pour qu’ils n’atteignent pas le trésor et je me serais assuré qu’ils ne tentent plus jamais de venir me défier si près de mon antre. Même si cela aurait signifié que tu ne puisses plus retourner parmi les tiens. Je n’aurais pas hésité à tuer s’il l’avait fallu.
— Parce qu’un dragon protège toujours son trésor ? releva Gottfried avec un faible sourire.
— Parce que tu es ce que j’ai de plus précieux. Parce que c’est ainsi que fonctionne l’amour, capable de pousser un cœur à faire des choses qu’il n’aurait pas imaginées autrement. »

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