Keleana, Tome 4 [partie 1] / Throne of Glass, Book 4

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Titre : Keleana, Tome 4 : La Reine des ombres, Première partie
Titre VO : Throne of Glass, Book 4 : Queen of Shadows
Auteure : Sarah J. Maas
Maison d’édition française : La Martinière Fictions
Maison d’édition anglaise : Bloomsbury
Date : 19 Novembre 2020
Papier : 17.50€
eBook : 12.99€

Résumé : Keleana a embrassé sa véritable identité. Elle est Aelin Galathynius, reine de Terrasen, et elle est bien décidée à s’imposer comme telle.
Pour cela, il lui faudra libérer la magie. Et, surtout, délivrer son cousin Aedion qui croupit dans un cachot du château de verre.
Le moment est venu de rentrer à Rifthold… Mais tant de choses ont changé en quelques mois… D’étranges patrouilles sillonnent les rues de la capitale et les égouts de la ville sont devenus le théâtre d’événements terrifiants. Que prépare le roi ? Et qu’a-t-il fait de Dorian ?
Pour obtenir des réponses à ses questions, Aelin devra renouer avec un vieil ennemi. Et redevenir l’impitoyable Keleana Sardothien…

Keleana, ou plutôt Aelin car elle a maintenant à nouveau revendiquée son véritable nom, est en route pour rentrer à Adarlan. Beaucoup de choses l’attendent sur place, des retrouvailles, des nouveautés qui lui font grincer des dents et des nouvelles qui ne sont pas toujours bonnes. La capitale s’apprête à voir de nombreux bouleversements en son sein.

Lire The Assassin’s Blade avant ce tome m’a paru autant incroyable, que cruel. Car j’avais vraiment envie de connaître la suite des aventures d’Aelin et des autres protagonistes que nous suivons depuis plusieurs tomes. Malgré tout, cette “pause” m’a été très utile pour comprendre plusieurs points de cette suite. Que ce soit parce que nous retrouvons des personnages présents dans The Assassin’s Blade, que parce que plusieurs éléments des nouvelles y sont cités, preuve que la lecture de ce recueil était à faire avant ce point précis de l’intrigue.

Aelin est donc de retour à Adarlan, sous le nom de Keleana car elle ne peut se permettre de faire savoir au Roi qui elle est pour le moment. Et pour cause, Aedion, son cousin qu’elle n’a pas vu depuis plusieurs années, est sur le point de se faire exécuter. Elle va donc devoir ruser et renouer avec des ombres de son passé pour faire tout ce qu’elle a prévu. Et autant dire que j’ai adoré Aelin dans ce tome. Elle nous permet de la revoir en tant que Keleana, peut-être même pour la dernière fois qui sait, vu qu’elle est maintenant pleinement Aelin. Et voir la différence entre ces deux versions d’elle-même, c’était très poignant. On voit aussi l’impact qu’ont ses deux facettes sur les gens qui gravitent autour d’elle et j’ai adoré ça !

Qui dit Adarlan, dit Chaol et… disons qu’avec cette première partie du tome 4, je comprends pourquoi ce personnage divise les fans. J’ai vu passer, bien avant le début de ma lecture du premier tome, plus d’un post parlant du fait que Chaol était un personnage détesté en grande partie. Et même si je comprends pourquoi, je trouve que c’est cruel. Oui, ce personnage est complexe, loin d’être parfait et il dit et fait des choses qui étaient de trop. Il y a notamment une phrase dans ce tome où j’ai eu un pincement au cœur. Mais pour autant, Chaol est un personnage que je continue d’apprécier. Il a abandonné toute sa vie une première fois pour être capitaine de la garde auprès de Dorian. Et il a abandonné à nouveau toute sa vie, pour avoir une chance de sauver Dorian et son peuple en général. En soi, Chaol, c’est quelqu’un qui a beaucoup sacrifié, sans rien demander en échange, et qui depuis quelques mois se retrouve au centre de quelque chose qui le surpasse et auquel il n’était pas préparé. Je suis très curieuse de voir comment va se passer la deuxième partie de ce tome avec lui.

Nous avons aussi le retour d’Aedion, qui est dans une très mauvaise posture quand nous le retrouvons. J’ai aimé le voir interagir avec Aelin, sa cousine qu’il n’avait plus l’espoir de revoir jusqu’à il y a peu. Il m’a aussi fait très mal au cœur à plusieurs reprises, mais ça reste un personnage qui continue de me plaire et que je suis curieuse de voir évoluer.

Mon crève-cœur de ce tome est sans aucun doute Dorian qui n’a que très peu de présence entre ses pages. Après ce que lui a fait son père à la fin du tome précédent, ce n’est pas étonnant, mais cela ne m’a pas empêché d’être vraiment mal pour lui. Plus le temps passe, et plus il est un personnage auquel je m’attache, alors le voir ainsi dans ce tome… j’ai été dévasté…

Nous retrouvons aussi Manon, qui se trouve maintenant en compagnie d’anciens visages connus, mais aussi avec une nouvelle présence. Je ne sais pas quoi penser d’Elide pour l’instant, mais elle m’intrigue beaucoup. Cependant, on sait trop peu de chose pour elle pour que je me fasse maintenant. Mais par contre, je peux dire que j’aime toujours énormément Manon, qui continue d’évoluer petit à petit. Les événements font qu’elle se rend compte de certains détails et on sent qu’elle devra bientôt prendre des décisions importantes.

Pour finir, j’ai été très heureuse de revoir Rowan. C’est toujours un personnage complexe, qui a sans aucun doute encore beaucoup à nous offrir. Je suis intrigué par sa façon de réagir durant certaines scènes. Il amène avec lui son lot de révélations et de surprises, donc autant dire que je suis plus que pressée de le revoir. Surtout au vu de ce qu’il a dit dans une scène en particulier et qui a amorcé un certain changement…

En-tout-cas, c’était une première partie de tome incroyable, encore une fois. Bien que ça ne soit que la première partie, on sent sur la fin énormément d’intensité et il y a plus d’une scène qui sont incroyable à lire. Mais cela me laisse aussi sans voix, car la fin du tome aurait été similaire à celle-là, que ça ne m’aurait pas surprise. Car il faut garder en tête que les livres de Sarah J. Maas montent en intensité vers les 100 à 200 dernières pages. Or, ici, ce n’était pas le cas, vu que lesdites pages seront dans la partie deux ! Autant dire que je ne vais pas tarder avant de les commencer !

« Elle était l’héritière du feu.
Elle était le feu, la lumière, la cendre et les braises. Elle était Aelin Flamme Ardente et elle ne s’inclinait devant rien ni personne, sauf la couronne qui lui revenait par le sang, l’endurance et le triomphe. »

« L’inconnu surgit du brouillard. Il était grand, peut-être un peu plus que lui, puissamment bâti et lourdement armé au-dessus et en dessous de son manteau à capuche gris pâle.
Aelin fit un pas en avant, un seul, comme en transe.
Un petit gémissement — un sanglot — fusa de ses lèvres.
Et elle s’élança dans la ruelle, volant littéralement, comme si le vent l’éperonnait. Elle se jeta sur l’inconnu avec un tel élan qu’un homme moins vigoureux aurait été précipité à terre.
Mais il la saisit, la serra contre lui et la souleva. Quand Nesryn voulut s’approcher d’eux, Aedion l’arrêta en posant une main sur son bras.
— Qui est-ce ? demanda Nesryn.
Il sourit.
— Rowan, répondit-il. »

« — Même avant de connaître tes dons, Aelin, je savais que ton combat… en valait la peine.
— Mon combat ? répéta Aelin, la gorge serré.
— Ton combat pour créer un monde dans lequel les gens comme moi n’auront pas à se cacher pour survivre. »

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