Le Bourdonnement de la guerre – Tome 1, partie 1 (Service Press)

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Titre : Le Bourdonnement de la guerre – Tome 1 : Le Serment empoissonné, partie 1
Auteure : Hailey Turner
Maison d’édition : Éditions Bookmark
Collection : /
Date : 13 Mars 2023
Papier : 19€
eBook : 6.99€

SERVICE PRESS

Résumé : Quand la famille royale d’Ashion est attaquée et en partie massacrée, les enfants de la couronne voient leur vie basculer.
Eimarille, unique survivante officielle, est contrainte d’assumer seule – et beaucoup trop tôt – le rôle qui lui revient en épousant le fils du meurtrier de sa mère.
Son frère, Soren, est quant à lui catapulté sans aucun souvenir de sa vie passée chez les Gardiens, puis chargé de surveiller les frontières de Maricol.
Et enfin, Caris, bébé au moment de l’attaque, est caché par des nobles désignés pour l’élever comme leur enfant.
Tous sont séparés et suivent leur propre route, mais leur destin se met en marche. Et par-dessus tout, une rumeur court : une menace se profile.

Mon avis :

Déjà, je souhaite vivement remercier les éditions Bookmark pour ce Service Press et pour leur confiance.

En ce moment, je suis dans un mood où je lis beaucoup de Fantasy. Ou plutôt, tous les livres qui m’intéressent, ou presque, ces derniers temps en sont. Alors, bien sûr, commencer cette saga quand j’en ai eu l’occasion, coulée de source. Surtout que j’avais déjà eu l’occasion de lire un livre de Hailey Turner, et de mémoire je me souvenais que la plume était très prenante.

Je ne vais pas mentir, résumer l’histoire en quelques phrases me paraît difficile. Car, pour moi, la base du roman a été très compliquée. Il y a beaucoup de lieux, de personnages, des sauts dans le temps, des déités, etc. Au point où, durant mes premières heures de lecture, j’ai été très souvent perdue. Je me retrouvais à repartir plusieurs chapitres en arrière pour me souvenir de qui était tel personnage ou à quel moment nous avions déjà entendu parler de tel lieu. J’ai pourtant l’habitude des Fantasy, moins que d’autres je n’en doute pas, mais cela m’a quand même surprise.

Une fois passé ce constat, quand l’univers a commencé à prendre place dans mon esprit, ça a déjà été mieux.

En tout cas, je ne vais pas m’aventurer à parler de chacun des personnages, mais juste de ceux qui me semblent importants. Il y a Eimarille, une jeune femme qui a dû prendre sur elle pour survivre et qu’il m’a été difficile d’apprécié. Caris, une intellectuelle surprenante que j’aurais aimé voir plus souvent. Et enfin Soren, qui est sans doute mon personnage favori, un homme borné qui va se retrouver à aider un prince qui a tout autant de caractère que lui.

En soi, j’ai passé un bon moment de lecture. Je suis juste triste d’avoir mis plus de la moitié du roman à rentrer dans l’histoire à cause du nombre d’informations qu’on nous donne au début et qui, parfois, n’ont pas de lien avec le reste avant pas mal de pages. Malgré ce détail, c’était loin d’être une mauvaise lecture et je suis curieuse de savoir ce que la suite réserve aux personnages. Surtout que le prochain tome n’est pas un tome deux, mais la suite de ce premier tome qui a été divisé en deux, sans doute à cause de la grosseur du tome en VO.

Ma note : 3/5

Citations :

“Soren aida Vanya à s’asseoir sur le motocycle.
— Restez là. Je vais faire le tour.
Il se redressa et hésita un instant avant de dégainer un de ses pistolets. Il le posa dans la main du prince, ne le lâchant qu’une fois certain qu’il le tenait bien.
— Évitez de me tirer dessus à mon retour.
Vanya arqua un sourcil.
— Ce serait une bien piètre façon de rembourser ma dette.
— Tu ne me dois rien, petit prince.”

“— Arrête de gigoter, murmura Portia en replaçant une mèche de cheveux derrière l’oreille de Caris.
— Je ne gigote pas… marmonna la jeune fille en reportant son poids d’un pied sur l’autre.
— Caris.
— Mère.
Portia haussa un sourcil en guise d’avertissement silencieux. Caris baissa la tête, excédée. Elle ne pouvait même plus voir ses pieds avec cette robe blanche horriblement inconfortable ! Mais le pire, c’était le corset. Son idée première – un élégant costume et une cape longue – avait reçu un non catégorique de la part de sa mère des semaines auparavant, lorsqu’elles étaient allées passer commande chez le tailleur.
Les débutantes se devaient de porter une robe, et non un pantalon.
— Si j’enfilais une telle chose dans un labo ou un garage, on me ficherait dehors pour des questions de sécurité, grommela Caris.
— Alors c’est heureux que nous n’y allions pas.”

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