Lore

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Titre : Lore
Auteure : Alexandra Bracken
Maison d’édition : De Saxus
Collection : /
Date : 16 Septembre 2021
Papier : 19.90€ / 9.90€ (poche)
eBook : 12.99€

Résumé : De nos jours à New York, un jeu meurtrier est sur le point de commencer : l’Agôn. Tous les sept ans, pendant une semaine seulement, neuf dieux grecs sont forcés de parcourir la Terre en tant que mortels pour avoir osé défier le grand Zeus. Ils sont chassés par les descendants de lignées prestigieuses, tous désireux de tuer un dieu et de s’emparer de son pouvoir ainsi que de son immortalité.
Après que sa famille a été brutalement assassinée par une lignée concurrente, Lore a fui ce monde brutal, tournant le dos aux promesses de gloire éternelle de la chasse. Pendant des années, elle a repoussé toute idée de vengeance envers l’homme, maintenant un dieu, responsable de la mort de ses proches.
À l’aube de la nouvelle chasse, deux participants recherchent la jeune femme : Castor, un ami d’enfance que Lore croyait mort et Athéna, l’une des dernières divinités d’origine, qui est grièvement blessée. La déesse lui propose une alliance contre leur ennemi commun et un moyen de quitter l’Agôn pour toujours. La décision de Lore de lier son destin à celui d’Athéna aura un coût mortel et ne sera peut-être pas suffisante pour stopper l’essor d’un nouveau dieu dont le pouvoir pourrait détruire l’humanité.

Mon avis :

S’il y a bien un thème qui m’a toujours passionné, à travers les formats, c’est la mythologie. Alors, quand j’ai découvert l’existence de Lore, où il était question d’un jeu meurtrier entre plusieurs Dieux, j’étais obligé de tenter l’expérience à mon tour.

Nous découvrons Lore, une jeune fille qui, à première vue, semble assez normale. Si on oublie le fait qu’elle fait des combats clandestins pour réunir un peu d’argent. Mais la vérité est tout autre, elle est la dernière descendante de sa lignée, celle des Perséides. Depuis la mort de tous les membres de sa famille, elle a décidé de se tenir loin des jeux des Dieux, mais toute sa vie est à nouveau chamboulée quand elle se retrouve face à face avec Athéna, qui lui demande son aide.

L’Agôn est un jeu meurtrier où plusieurs jeux s’affrontent jusqu’à la mort. Ce dernier fait rage, comme tous les sept ans, mais d’une manière différente de d’habitude. Ire, le nouveau Arès, a décidé de faire les choses à sa manière. Et à cause de cela, même si elle ne le veut pas, Lore va se retrouver à nouveau plongée dans des machinations qui la surpassent.

Avec elle, nous avons plusieurs autres protagonistes, que j’aurais adoré suivre plus en détail. Car, malheureusement, nous n’avons que le point de vue de Lore. Et, même si la jeune fille ne m’est pas antipathique, avoir d’autres points de vue m’aurait intéressé. En tout cas, c’est à travers ses yeux que nous verrons évoluer Miles, son meilleur ami et colocataire, Castor, son ami d’enfance, Van, qui n’est autre que le cousin de Castor, et bien sûr d’Athéna.

Pour la déesse, je n’ai pas grand-chose à dire. Forte, intransigeante et puissante, on ressent très vite qu’elle n’est définitivement pas une personne ordinaire. Elle n’a pas été mon personnage préféré, mais pour autant, j’ai apprécié son développement.

Miles, je l’ai trouvé très attachant, et ce, dès le début. C’est le genre de personnage qu’on a envie de protéger et il m’a aussi beaucoup impressionné. Dans un certain sens, j’ai le même sentiment envers Van, que j’ai apprécié, sans qu’il soit pour autant un coup de cœur. Mais il reste un personnage incroyable, que j’ai aimé de plus en plus au fur et à mesure que l’histoire avancée.

Castor, de son côté, est sans doute mon personnage favori du livre. Fondamentalement bon, il est assez opposé aux autres personnages auxquels je m’attache en temps normal. Mais il a su me plaire dès sa première apparition et je n’avais de cesse de vouloir le revoir ensuite.

Pour ce qui est de l’histoire, je l’ai trouvé très prévisible. Il y a quelques détails qui m’ont quand même surpris, mais très peu. Cependant, j’ai tout de suite été prise dans ma lecture, enchaînant sans m’en rendre compte des dizaines de pages à la suite à chacun de mes moments de lecture.

Ma note : 3.5/5

Citations :

Ce n’est pas le moment ! pensa-t-elle. Ces mots se mirent à tourbillonner dans son esprit, assourdissants. Elle devait tenir le coup. Une fois encore, la pression montait en elle, lui donnant l’impression qu’elle allait se briser en mille morceaux. Elle était piégée dans des ténèbres de plus en plus denses, sans trouver de porte de sortie.
— Tu es allé voir le show des Trois Petits Cochons, à Broadway ?
La phrase de Castor éclaira tout autour d’elle, telle une torche brandie dans la nuit.
— Je suis… Quoi ? demanda-t-elle, perdue.
— Le show des Trois Petits Cochons, répété lentement Castor.
— Mais de quoi tu parles ?
— Non, vraiment ? (Castor la regarda droit dans les yeux.) Parce qu’il paraît qu’ils ont cassé la baraque.
Lore sentit la tension qui paralysait ses épaules et sa poitrine se résorber, et parvint même à laisser échapper un petit ricanement.”

“La voix de Van l’arrêta sur le pas de la porte.
— J’ai toujours été jaloux de toi, tu sais.
— Vraiment ? demanda-t-elle en se retournant. Qu’est-ce qui te faisait le plus envie ? La pauvreté, le cycle incessant d’ostracisme et d’humiliation, ou la menace de voir sa lignée éteinte ?
Van joignit les mains devant lui, ce qui aurait été une posture détendue s’il n’avait pas tant serré sa prothèse avec sa main valide.
— Tu as toujours su exactement qui tu étais, et celle que tu étais censée devenir. Tu avais l’air de réussir tout ce que tu faisais, simplement parce que tu désirais ces choses plus que tout ! Je me disais qu’en trouvant le moyen de les vouloir autant de toi, je pourrais découvrir quelque chose de profondément enfoui en moi, qui me ferait courir aussi vite, frapper aussi fort que toi.
Van sourit légèrement.
— Et le plus ironique, c’est que pendant que je te poursuivais et que j’essayais de te rattraper, tu as fait ce que je désirais le plus au monde – plus, même, que continuer à respirer. Une chose que je pensais impossible. Tu as décroché.”

“— Lore, reprit-il sur le même ton délicat. Je suis né en sachant faire trois choses : respirer, rêver, et t’aimer.”

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